Il y a quelques mois, j'ai eu l'idée un peu (complètement) folle de m'inscrire aux 10km des Courants de La Liberté avec une amie. C'était au moins 6 mois avant la date de départ de la course. Motivée comme jamais, je m'étais dis que j'avais largement le temps de me préparer. Et puis le dimanche 12 juin, me voilà dans mon sas de départ...

La préparation : 

Comme je vous le disais ci-dessus, j'avais au moins 6 mois pour me préparer. Histoire d'être bien prête et de faire un temps correct. Alors ça c'était dans la théorie. Parce qu'en pratique c'est une toute autre histoire. Pour plusieurs raisons, je n'ai pas pris le temps de m'entraîner correctement. Avant de prendre le départ de ces 10 km, j'ai couru pour la dernière fois le 17 mai. Un petit conseil, ne faites pas comme moi !

Le retrait des dossards : 

Tout comme pour l'Audacieuse, ce n'est pas moi qui suis allée chercher mon dossard. J'étais en déplacement professionnel jusqu'au vendredi soir, et en plus de mon dossard pour cette course, il fallait que je récupère également celui de la Rochambelle dont le départ était le samedi. Une amie est donc allée chercher mes dossards le vendredi en soirée. A priori, pas de difficulté particulière. Cela s'est fait sans encombre 

Objectif : 

Je n'en ai pas, si ce n'est de finir la course et en essayant de ne pas marcher. 

La course  : 

Me voilà arrivée à 8h au Mémorial, soit 40 minutes avant le départ. Mon amie avec qui je devais prendre le départ n'a pu faire cette course, la D-Day race ayant eu raison de sa jambe il y a quelques semaines. Heureusement, j'ai pu prendre le départ au côté de Jennifer du blog les PtitsNormands, ce qui m'a bien rassurée (et évité de faire demi-tour).

C'était vraiment une grande première de prendre le départ d'une course officielle, ce fut donc une grande découverte du début à la fin. On a trouvé très facilement notre sas de départ, vu qu'il se situait en l'arrière de tous les autres. A nous le sas de +1h05. Le stress et l'excitation commencent à se faire sentir. Je n'ai qu'une hâte, c'est que le départ soit donné même si je n'en mène pas large. Je suis partie légère, sur moi uniquement mon Iphone pour la musique. Je ne déclenche même pas Runtastic, pas de montre. Pour ceux qui sont arrivés en navette du parc expo au Mémorial il y a un camion-consigne pour laisser ses affaires et les retrouver à l'arrivée, c'est vraiment bon à savoir. 

Me voilà partie pour 10km. Les premiers kilomètres se passent sans encombre. J'arrive relativement "facilement" aux 5km avec ma petite allure de tortue.  Je vois le panneau des 6km, cela commence à être un peu plus dur, je me dis que j'ai fait plus de la moitié mais je ralentis, j'ai une jambe lourde. Je ne veux pas marcher ! Arrive le 7ème kilomètre, plus que 3 minuscules kilomètres. Pour tenir, je déduis la distance restante 500 mètres par 500 mètres, je me dis que je peux encore courir 500 mètres et encore 500 mètres... 

La partie la plus dure est pour moi entre le 7,5km et le 9km, il a été très frustrant. On arrive au 7ème kilomètre, celui-là même où est la ligne d'arrivée. Pendant que je monte ce fameux boulevard, je vois les coureurs le descendre. Je me dis que cela sera bientôt mon tour. Je n'ai qu'à arriver au rond-point de la mairie et là, on fera demi-tour pour le descendre... J'y crois.. et je me trompe. On repart en plein centre ville, c'est la déception. Et puis, il y a cette petite montée que l'on voit arriver 500 mètres avant. Je me motive, je dois la monter sans marcher sinon je crois que je serai incapable de repartir. Je continue, on traverse notre magnifique place St Sauveur, mais je ne l'ai jamais autant détestée. Palais de justice, mairie, et enfin le panneau des 9km. 

Par je ne sais quel miracle, mes jambes "accélèrent" pendant au moins 300 mètres et je ralentis. Je fais ces 700 mètres au mental, je veux franchir cette foutue ligne. C'est dur, je mets en repeat mes 2 chansons favorites qui me boostent. J'avance, j'entends les encouragements de parfaits inconnus. La ligne arrive et je crois que je la franchis avec le sourire. Je suis épuisée mais heureuse.

I did it ! 

Pour une première course sans véritable préparation je suis contente de moi. Alors oui, je m'en veux car si je m'étais entrainée, j'aurais certainement pu faire mieux. Mais cela m'a permis de découvrir l'ambiance des courses officielles, d'apprendre à gérer tant bien que mal les ravitaillements et surtout dépasser ma peur. 

Il y a un an je vous ai dit qu'après avoir fait La Rochambelle en courant, j'allais tenter les 10km ! Pari réussi. Par contre, cette année, je ne vais pas faire la même promesse en montant d'un niveau. Mais je vais retenter l'aventure et pourquoi pas en améliorant mon chrono ?  

Prochaine course ? Je refais normalement le trail d'Omaha Beach sur une distance de 7km

Maintenant que vous êtes motivée à courir pourquoi ne pas associer à cela une alimentation la plus équilibrée possible ? 

Je ne suis pas une grande spécialiste de l'alimentation, même s'il y a quelques années j'ai tenté un BTS diététique. Pour ma part, j'adore me faire plaisir du côté de mon assiette. Pas question de dire non à une sortie au restaurant, un apéro entre copains ou une gourmandise à la fin du repas. Mais il faut bien se l'avouer: à l'approche des 30 ans, mon corps aime stocker un peu plus, à mon grand regret. 

Je ne vous dis pas de manger équilibré juste pour faire attention à votre poids. Non, c'est surtout pour prendre soin de vous et continuer à vous faire plaisir. Pour ma part, du lundi au vendredi j'essaie de faire le plus attention possible. Pour autant, je peux craquer pour un hamburger ou une pizza.

Afin de ne pas trop céder à la tentation, je planifie des menus toutes les semaines. Je n'aime pas passer des heures aux fourneaux, alors je suis toujours à la recherche de recettes rapides et simples à réaliser. Et pour en avoir pour le midi, je double les quantités et comme cela il y a des "restes" pour le lendemain midi. Pas mal non ? Surtout quand on est un peu flemmarde comme moi. Et pour des raisons de commodité, et également de rapidité, je fais la plupart des courses au drive. Ainsi, on prend uniquement ce dont on a besoin, on est beaucoup moins tenté (par cette petite tablette de chocolat aux noisettes...) et on garde un oeil en direct sur notre budget. 

En général mes repas se composent d'une viande ou d'un poisson avec des légumes et/ou des féculents, rien de bien extraordinaire. Mais pour ne pas me lasser, j'essaie de varier les modes de cuisson (grillé, à la vapeur) et les types de légumes en allant chercher ceux que l'on mange rarement. Pareil, je me découvre une passion pour le quinoa, boulgour & co. Chaud ou froid, un délice. Je ne sais pas dire non à un morceau de fromage, alors j'en prends un tout petit bout pour ne pas être frustrée. Et pour le dessert, je n'en prends pas tout le temps.; si je craque c'est pour une compote ou un fruit. Et parfois, si je ne prends pas de dessert mais qu'une envie de sucré se fait sentir, je prends un thé aux fruits. Radical pour combler mon envie de sucre. 

J'avoue, le week-end la tentation est plus grande. J'adore le petit apéro du vendredi soir pour savourer la fin de semaine. Mais comme maintenant on court 2 à 3 fois par semaine, tout rentre dans l'ordre non ? Et si on doit sortir, si on est invité et bien je ne me prive pas, pas question de devenir frustrée. On reprendra une alimentation plus équilibrée dès le lundi. Ce qui bien entendu ne veut pas dire faire n'importe quoi dans notre assiette. 

Maintenant que vous avez quelques astuces, on se retrouve sur la ligne de départ des 6km du festival Trouville en forme ? Promis après on pourra aller prendre un brunch ! 

Il y a déjà quelques temps j'ai décidé d' "apprendre" à courir. Cela fait 1 an 1/2 maintenant que je m'y suis mise avec plus ou moins d'assiduité. 

Les débuts ont été difficiles, j'ai mis un certain temps à trouver mon allure. Au tout début mon souffle était presque inexistant, et que dire de mes jambes qui n'avançaient pas aussi vite que je l'aurais voulu. Bref tout pour me décourager !

Pourtant, je n'ai absolument rien lâché, je me suis tenue. Alors il est vrai que je n'étais pas forcément très assidue, d'ailleurs c'est toujours le cas aujourd'hui. Entre le travail, la vie personnelle, la fatigue et tout un tas d'excuses, il est beaucoup plus facile de rester les fesses dans le canapé que de chausser ses baskets. 

En grande débutante que je suis, au tout début je suis allée courir à la Prairie (les Caennaises si vous passez par là), c'est en fait l'hippodrome et le point de rendez-vous de nombreux coureurs, confirmés ou non. On sait qu'un tour complet fait 3,5km. Ce fut donc mon premier objectif à atteindre. Je me souviens encore de la sensation que j'ai eue lorsque que j'ai réussi ce mini défi pour la première fois. Au fur et à mesure, j'essaie progressivement d'augmenter le nombre de kilomètres. J'ai ressenti une immense fierté en atteignant pour la première fois 5 km et je ne vous dis pas le cri de joie que j'ai poussé en arrivant à faire 2 tours. 

Etant plus ou moins régulière, j'ai voulu m'offrir une jolie tenue. Au début, pas la peine de mettre des mille et des cents dans une tenue qui restera peut-être au placard. La seule folie que j'ai faite, c'était de demander des baskets neuves à Noël. Je courais avec celles du lycée que je trouvais très bien mais j'ai vite vu la différence avec les nouvelles. Je pense que c'est vraiment un achat à ne pas négliger pour ne pas se faire mal. D'ailleurs, si vous reprenez le sport après un long moment n'hésitez pas à aller voir votre médecin pour qu'il vous donne son feu vert. Et puis au début pourquoi ne pas alterner la course et la marche ? Je ne suis pas une spécialiste, loin de là, mais le plus important est de s'écouter. 

Pour me motiver à continuer le plus régulièrement possible, je me suis fixé un petit objectif. Ce fut de m'inscrire à une première petite course avec une amie. Ainsi, je me sentais obligée d'aller courir de temps en temps pour ne pas avoir l'air ridicule le jour de la course. Et le fait de s'inscrire avec une amie est quand même beaucoup plus rassurant une fois que l'on se trouve sur la ligne de départ. Pour ne pas se dégoûter, inutile de choisir une grande distance; on ne va peut-être pas s'engager directement sur 10 km, 5km me semblent bien raisonnables pour une première course. L'objectif était de  finir la course et si possible en ne marchant pas. 

D'ailleurs je vous propose un petit défi. Les beaux jours arrivent, les journées sont plus longues et avec les vacances on peut s'accorder plus facilement un moment pour chausser ses baskets. Dans le but de garder notre (inébranlable) motivation tout l'été et une fois la rentrée faite, pourquoi ne pas se fixer un petit objectif ? 

Que diriez-vous de participer à une course de 6 km au mois d'octobre ?

Avec le partenariat de Trouville en forme, je vous propose de gagner un dossard pour leur course qui aura lieu le 16 octobre. En plus de cette petite course, vous pourrez découvrir d'autres activités liant le bien-être et la forme. Un programme qui me fait vraiment de l'oeil. 

Pour participer au concours, il suffit de : 

• Me laisser un petit commentaire en me racontant une petite anecdote sportive rigolote.
• Liker ma page Facebook : Lilyviablog  
• Liker la page Facebook du Festival Trouville en forme  

Une seule participation par personne et le concours est ouvert jusqu'au dimanche 26 juin à 23h59.

J'espère vous retrouver sur la ligne de départ le 16 octobre pour un moment de convivialité entre filles.  

L'année dernière j'avais déjà participé à cette fameuse course d'obstacles qu'est l'Audacieuse. Je m'étais tellement amusée que j'ai eu très envie de recommencer. Cette année, j'ai pris le départ avec des amis et j'ai même réussi à convaincre l'Amoureux de tenter cette (folle) expérience.

La préparation : 

La préparation a été relativement facile, voire un peu trop... En effet, il n'y en a presque pas eu. Dans mon idéal, j'aurais aimé courir régulièrement dès le mois de janvier une à deux fois par semaine. Et puis...rien du tout ou presque. Une dizaine de jours avant l'Audacieuse, je suis allée courir une ou deux fois, histoire de me donner bonne conscience. Je sais, tout cela n'est vraiment pas sérieux. D'ailleurs j'aurais pu le regretter durant la course.

Le retrait des dossards :

Alors là, je passe carrément mon tour. C'est une amie qui est allée retirer les dossards pour toute l'équipe. A priori, cela s'est bien passé et ce fut rapide. Pour retirer plus facilement nos dossards, je crois qu'il fallait un petit papier histoire de gagner du temps. Pour un souci d'organisation, mon amie est allée retirer les dossards la veille de la course. Mais pour les retardataires, il était possible de retirer les dossards le jour même. Nous avons eu en cadeaux un petit sac pour mettre nos chaussures de course et une bière du coin. 

La course : 

Pour ne pas être trop pressés, avec les copains on a opté pour un départ en milieu de matinée. Comme cela, inutile de se lever aux aurores et il nous reste la journée pour se reposer. On gare la voiture sur le parking du centre commercial le plus proche et direction la ligne de départ. 

C'est parti pour 12-13 km et quelques obstacles. Dans le sas de départ, il y a une ambiance de folie, tout est fait pour me mettre en condition. C'est une véritable fête. Ici, pas question de chrono, mais juste s'amuser entre amis/famille. Le départ est un peu fastidieux, on piétine, on n'avance pas beaucoup. Mais ce n'est pas grave, on papote et on rigole déjà en se demandant quels obstacles les organisateurs nous ont concocté cette année.

Doucement mais sûrement on prend notre rythme de croisière. Je suis contente, je peux courir et papoter. Je me sens à l'aise dans mes foulées. Je sens que la course va être agréable. Les premiers obstacles arrivent, on grimpe, on escalade, on se jette dans le bain de mousse. On rigole et on est heureux. J'appréhende beaucoup moins les obstacles que l'année dernière, dans tous les cas je sais que les copains seront là pour m'aider à les franchir. Notre devise :

" on part ensemble , on franchit la ligne d'arrivée ensemble"

Bien sûr, sur certains obstacles je ne fais pas la maligne, j'y vais doucement mais je les franchis. Je me vois encore devant ce petit mur d'escalade et cette idée de tomber à la renverse. Mais je le fais comme d'autres et je suis fière de moi. Bien entendu, plus on avance plus mes jambes deviennent un peu lourdes. Je suis relativement à l'aise pour courir en ville mais dans la forêt ou les montées, je ne suis bonne à rien. 

Le premier ravitaillement me paraît loin mais je l'apprécie d'autant plus. C'est reparti pour un tour. La traversée du lac me faisait le plus peur, je le franchis sans trop d'encombres. Je vais être franche, j'ai contourné un obstacle. Il y avait une attente de 15 minutes environ pour passer, nous étions trempés et transis de froid. On l'a contourné histoire de ne pas attraper la mort. Un autre obstacle que je n'ai pas franchi, c'est le dernier. Un grand mur à franchir avec ou sans corde pour s'aider. Il me fait peur, encouragée par les copains, je tente... Je prends mon courage à deux mains et je m'élance. J'attrape la corde, j'arrive presque en haut et là je me tétanise. Impossible de bouger, j'ai un peu peur. Je lâche tout et descends je ne sais comment. Tant pis, je n'ai pas réussi mais j'ai essayé.

Nous avons pris le départ à 4 et nous avons franchi la ligne d'arrivée à 4, et le sourire aux lèvres. Personnellement, je suis épuisée mais fière et heureuse.

Un grand merci aux bénévoles que l'on a pu croiser tout au long du parcours pour leur sourire, leurs encouragements. C'est aussi grâce à eux que cette course existe et qu'il y règne une si bonne ambiance. 

Une fois de plus j'ai adoré cette course et l'année prochaine, je recommence sans hésiter.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé le chemin de la salle de sport, je m'y rends dès que mon emploi du temps le permet. Dernièrement, j'ai intégré un nouveau cours dans ma "routine sportive". C'est le RPM ou le Rounds per Minute (Rotations par minute). Avec en moyenne 675 calories brûlées je me suis dit que c'était le cours parfait pour préparer mon corps pour cet été. 

Un nom légèrement barbare pour un cours dans lequel on dépasse nos limites.

Qu'est ce que le RPM ? 

Le RPM est un cours de 45 minutes de cyclisme en salle, le tout sur des musiques très entrainantes. On  commence par un échauffement relativement calme "pour prendre la route", et ensuite on enchaîne des exercices qui simulent des ascensions, des contre la montre, des bosses, du plat, et des intervalles training. Pour rechercher une certaine intensité des exercices, on serre ou desserre la résistance du vélo suivant les exercices. Le coach est là pour nous guider et surtout nous motiver. 

Mon avis : 

Avec le BodyAttack, c'est tout simplement mon cours favori. J'essaie de m'y rendre 2 fois par semaine. J'adore, j'ai vraiment l'impression de me défouler, et surtout je me rends compte au fur et à mesure des cours que je me dépasse. Car oui, quand arrive l'ultime chanson, ce ne sont plus les jambes qui font tout le travail mais bien le mental. Personnellement, je sens aussi l'évolution dans les exercices: lors des 2 premiers cours on ne règle pas forcément très bien la résistance mais au fur et à mesure on "ressent" la résistance à donner pour que l'exercice nous convienne. Et quelle fierté quand la séance suivante on resserre un peu plus pour se dépasser! Je suis vraiment convaincue par ce cours et par l'ambiance qui y règne. Si votre salle vous le propose je vous le conseille vivement. 

Etes-vous adepte du RPM ou d'un cours dans le même genre ?